La prochaine ouverture au public du Mémorial de l’abolition de l’esclavage est prévue pour le 7 juillet. C’est donc un évènement à ne pas manquer lors de votre prochaine visite en Guadeloupe. Ce mémorial est le premier site visible par les vacanciers qui arrivent en croisière dans la baie de Pointe-à-Pitre. Il mesure près de 250 mètres de long et est situé sur le rivage, dans la partie sud de la ville.
Un bâtiment établi sur un endroit symbolique et stratégique
Le Mémorial de l’esclavage se trouve dans le sud de Pointe-à-Pitre, sur le site de l’ancienne usine sucrière Darboussier, où était pratiqué le travail forcé au XIXe siècle. Bâti à l’image d’un phare qui éclaire la Guadeloupe et les Caraïbes, ce bâtiment est situé au bord de l’eau. Cet emplacement est stratégique. Il y a été nécessairement placé afin d’attirer trois cent mille visiteurs chaque année, dont plusieurs croisiéristes qui feront escale en Guadeloupe. Néanmoins, sa construction n’a pas été chose facile. En effet, ce Mémorial se trouve dans un endroit sismique et dans une zone de l’île où il y a souvent des vents violents et des cyclones.
Le Mémorial de l’esclavage comprend deux édifices formant un immense serpent parsemé de granit noir, percé par une arche énorme, et dominé par un lacis en aluminium anodisé. Ses murs extérieurs sont couverts d’éclats de quartz noirs, dont la constellation évoque les millions d’âmes victimes de la traite négrière et de l’esclavage.
Un bâtiment à la fois culturel et artistique
Au sein du Mémorial de l’esclavage, l’art contemporain est bien mis en évidence. Ainsi, plusieurs œuvres d’art y sont exposées. Entre autres, nous pouvons citer les blocs de bois peints de toutes les couleurs – organisés en triptyque – nommés « La Voleuse d’enfant » et les pendentifs Tumbaga – alliage d’or et d’argent – qui témoignent de la présence incontestable des cultures amérindiennes avant l’arrivée de Christophe Colomb.